jeudi 22 novembre 2012

RÉSUMÉ : Conférence sur les Perspectives économiques


Par Desjardins, CLDEM, BDC, Investissement Québec et les Chambres de commerce.


Le journal La revue, par  Pénélope Clermont : «Plus de 300 personnes du milieu des affaires moulinois étaient présentes au Club de Golf Le Mirage au matin du 15 novembre, alors que Joëlle Noreau, économiste principale au Mouvement Desjardins, présentait les perspectives économique et financière pour l’année à venir à l’occasion d’un petit-déjeuner causerie»

Eh bien, l’équipe de Devimo était de la partie afin de demeurer une référence pour sa clientèle et ses partenaires.  Le bilan pour 2012 de Madame Noreau peut être résumé assez simplement : une année qui a tournée au ralenti ou encore une période de quasi-stagnation. La preuve demeure évidente : la croissance du Québec fut plus modeste que prévu en n’atteignant que 0,8%. En voici les principales causes :

Points négatifs :
-          l’endettement grandissant des ménages ;
-          un PIB en hausse de moins de 1% pour un cinquième trimestre consécutif.

Points positifs :
-          la création d’emplois demeure bonne ;
-          la confiance des ménages s’est récemment redressée ;
-          les investissements des entreprises demeurent le principal pilier de notre économie.

Les nouvelles des États-Unis semblent positives. La croissance du PIB est plus modeste que prévue, mais d’autres indicateurs sont encourageants. De plus, le marché immobilier résidentiel semble se raffermir et le taux de chômage est en baisse. Le «fiscal cliff» demeure une incertitude et les actions du gouvernement américain à ce sujet seront cruciales.

Pour ce qui est de l’Europe, rien n’est réglé, mais la situation tend à vouloir se stabiliser (ce qui n’est toutefois pas le cas des pays comme la Grèce, l’Espagne et l’Italie). La récession en zone euro est toujours en place quoique moins importante que l’on aurait pu croire ; par contre, elle est installée pour une longue période.

En ce qui concerne la prochaine année, Madame Noreau prévoit que le dollar canadien restera légèrement au-dessus du dollar américain. Elle ne prévoit pas de hausse des taux d’intérêt en 2013, toutefois en 2014, la Banque du Canada devrait exécuter deux hausses de taux consécutives. En ce qui concerne l’immobilier, un ralentissement est à prévoir tant au niveau de la construction neuve, de l’augmentation des valeurs ainsi que des délais de vente. Madame Noreau ne s’est pas montrée alarmiste, mais la réalité étant ce qu’elle est, une période contrastante par rapport à la dernière décennie est à prévoir.
 
Frédérick Gariépy, Gestionnaire et analyste