Par Desjardins, CLDEM, BDC, Investissement
Québec et les Chambres de commerce.
Le journal La revue, par Pénélope Clermont : «Plus de 300
personnes du milieu des affaires moulinois étaient présentes au Club de Golf Le
Mirage au matin du 15 novembre, alors que Joëlle Noreau, économiste principale
au Mouvement Desjardins, présentait les perspectives économique et financière
pour l’année à venir à l’occasion d’un petit-déjeuner causerie»
Eh bien, l’équipe de Devimo
était de la partie afin de demeurer une référence pour sa clientèle et ses partenaires. Le bilan pour 2012 de Madame Noreau peut être
résumé assez simplement : une année qui a tournée au ralenti ou encore une
période de quasi-stagnation. La preuve demeure évidente : la croissance du
Québec fut plus modeste que prévu en n’atteignant que 0,8%. En voici les
principales causes :
Points négatifs :
-
l’endettement grandissant des ménages ;
-
un PIB en hausse de moins de 1% pour un
cinquième trimestre consécutif.
Points positifs :
-
la création d’emplois demeure bonne ;
-
la confiance des ménages s’est récemment
redressée ;
-
les investissements des entreprises demeurent le
principal pilier de notre économie.
Les nouvelles des États-Unis
semblent positives. La croissance du PIB est plus modeste que prévue, mais
d’autres indicateurs sont encourageants. De plus, le marché immobilier
résidentiel semble se raffermir et le taux de chômage est en baisse. Le «fiscal
cliff» demeure une incertitude et les actions du gouvernement américain à ce
sujet seront cruciales.
Pour ce qui est de l’Europe,
rien n’est réglé, mais la situation tend à vouloir se stabiliser (ce qui n’est
toutefois pas le cas des pays comme la Grèce, l’Espagne et l’Italie). La
récession en zone euro est toujours en place quoique moins importante que l’on
aurait pu croire ; par contre, elle est installée pour une longue période.
En ce qui concerne la
prochaine année, Madame Noreau prévoit que le dollar canadien restera
légèrement au-dessus du dollar américain. Elle ne prévoit pas de hausse des
taux d’intérêt en 2013, toutefois en 2014, la Banque du Canada devrait exécuter
deux hausses de taux consécutives. En ce qui concerne l’immobilier, un
ralentissement est à prévoir tant au niveau de la construction neuve, de
l’augmentation des valeurs ainsi que des délais de vente. Madame Noreau ne
s’est pas montrée alarmiste, mais la réalité étant ce qu’elle est, une période
contrastante par rapport à la dernière décennie est à prévoir.