vendredi 9 septembre 2011

Comment s’y retrouver lorsque l’on rencontre notre courtier en assurances et qu’il désire connaître la valeur assurable de notre propriété?

Bien souvent, les propriétaires et copropriétaires peuvent connaitre la valeur marchande approximative de leur propriété, mais qu’en est-il de la valeur assurable?

La valeur assurable représente la valeur d’un bien en regard à la perte assurable de ce dernier. Cette valeur s’appuie souvent sur le coût de remplacement ou de reproduction du bien assuré tel que défini dans la police d’assurance. Cette valeur considère également les frais de déblaiement requis afin de disposer des matériaux endommagés et de préparer le site à la reconstruction du bâtiment. Toutefois, certaines composantes de la propriété n’auront pas à être prises en compte dans cette évaluation. Pensons notamment au terrain qui n’est généralement pas affecté par un sinistre.

Selon le type de propriété que vous possédez, vous devrez vous assurer pour son remplacement ou pour sa reproduction. En effet, si votre propriété possède un statut historique et/ou elle contient des éléments patrimoniaux, vous aurez probablement à vous doter d’une police d’assurance prenant en compte une reproduction, c’est-à-dire une reconstruction reproduisant le bâtiment de façon identique : utilisation du même type de matériaux (ou à peu près semblable), reproduction d’éléments architecturaux, etc. Si au contraire, vous n’êtes pas affligé de telles contraintes, votre police d’assurance comprendra une valeur à neuf pour son remplacement. Dans ce cas, le nouveau bâtiment sera construit avec des matériaux semblables et modernes, selon les normes, règlements de zonage, concepts et mode d’aménagement courants.

Notons qu’il est de votre responsabilité envers l’assureur de déterminer la juste valeur assurable de votre propriété et d’éviter d'être "sur-assuré" ou "sous-assuré". Dans le premier cas, l'assuré paie une prime trop élevée pour ses besoins et dont il ne profitera jamais, alors que dans le deuxième cas, l'assuré économise sur la prime mais subit un risque important, car il ne sera pas couvert pour la totalité de la valeur de remplacement du bien en cas de sinistre. Il vaut mieux éviter les deux scénarios.


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Sébastien Gariépy,
Évaluateur & Expert-conseil

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